Apparenté à la betterave, ce légume mal-aimé a repris des couleurs grâce à la mode récente des «smoothies»...
IL n’y a pas si longtemps, on la don- nait aux lapins. Aujourd’hui au contraire, sa feuille verte est très recherchée et les amateurs la préfèrent à l’épinard, pour le jus», constate Hector Sil- va. Elle? Beta vulgaris L., la mal nommée bette, cette mal-aimée que l’époque redé- couvre dans le rôle du superaliment... Ses nouveaux adorateurs la passent vite fait en centrifugeuse avec une pomme, un avocat, une demi-orange, pour en faire des «smoo- thies», des jus.
À Denens (VD), elle occupe l’allée centrale d’une longue serre, ses grandes pousses chifonnées jaillissant tous les trente centi- mètres, à des hauteurs variables, jusqu’à l’autre extrémité du tunnel. «Cette parcelle protégée nous permet d’en avoir toute l’an- née», explique Hector Silva. Bio depuis toujours, le domaine de Fermens cultive.
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